Faites reconnaître les besoins du secteur choral

Participez à la grande enquête nationale avant le 30 juin !


Pourquoi ?
Bien que rassemblant 5% de la population, la pratique chorale est bien mal connue (pas d’enquête des ministères, peu de statistiques, peu de travaux universitaires). Ce « grand flou choral » rend difficile la défense des intérêts des 3,5 millions de pratiquants des activités vocales collectives, qu’ils soient amateurs ou professionnels.

Pour remédier à cette situation, un collectif d’acteurs majeurs du secteur se mobilise et lance, en partenariat avec l’Université de Poitiers, une grande enquête nationale auprès des chœurs comme des cheffes et chefs.  

Cette enquête nationale permettra d’obtenir et de partager une photographie fine de toutes les réalités qui composent le chant choral en France : structuration, emploi, besoin en recrutement… et d’en porter les résultats auprès des responsables politiques et de la société civile. 

Qui peut participer ?
Ce questionnaire s’adresse à l’ensemble du secteur des chœurs rassemblant des chanteurs amateurs, que leur chef·fe.s soient rémunérés ou non, que les ensembles soient ou non affiliés à une fédération ou association.

Avertissement questionnaire chœur 

Ce questionnaire s’adresse à tout ensemble de chanteurs amateurs, enfants, adolescents ou adultes, qu’il soit constitué en association autonome ou porté par une autre structure (école de musique, MJC, Foyer rural, maison de retraite…). Les chœurs intégrés à un cursus pédagogique ne sont pas concernés par ce questionnaire.     

Écoles de musiques et conservatoire : les pratiques chorales constituant une obligation dans le cadre d’un cursus pédagogique (pratique collective obligatoire, chœur à vocation pédagogique…) ne rentrent pas dans le cadre de l’enquête. En revanche, un chœur amateur rattaché à l’établissement, dont les choristes ne sont pas intégrés à un cycle sera bien pris en compte.     

Établissement d’éducation nationale : une pratique chorale pour laquelle des heures ont été attribuées, dirigé par le professeur de musique dans le cadre de son service ne rentrent pas dans le cadre de cette étude. Un chœur lié à l’établissement mais structuré en association autonome entre bien dans le cadre de l’enquête.

Avertissement questionnaire chef

Ce questionnaire s’adresse aux chefs de chœur intervenant dans le cadre de pratiques amateurs. Il ne concerne pas l’activité de direction directement liée à un cursus pédagogique.     

Enseignants dans l’éducation nationale : merci de ne répondre au questionnaire que pour l’activité de direction que vous auriez en dehors de vos heures d’enseignement.     

Enseignant en école de musique ou conservatoire : merci de ne pas tenir compte de l’activité de direction dans le cadre de cursus pédagogiques (pratique collective obligatoire, chœur à vocation essentiellement pédagogique…). L’encadrement de pratiques amateurs assurées dans le cadre de l’école ou du conservatoire sera bien prise en compte.

Comment participer
Vous êtes chef·fe de chœur ?

Répondez au questionnaire pour les chefs en cliquant ici


Vous êtes responsable d’un chœur ?

Répondez au questionnaire pour les chœurs en cliquant ici

La saisie de vos réponses prendra entre 15 et 30 mn. 

Le contexte de cette enquête
« Que chantent les chœurs amateurs ? Comment trouvent-ils un·e chef·fe de chœur ? Comment ces chef·fe·s se sont-ils formés ? Quelle proportion des chefs du milieu amateur sont rémunérés ? Quelles difficultés rencontrent les responsables associatifs et les chef·fe·s ?

Les réponses à ces questions sont aujourd’hui très partielles. Le milieu choral reste mal connu. Les dernières enquêtes statistiques menées sur le sujet remontent à plus de 15 ans. Et si une fréquentation assidue du milieu permet d’anticiper certaines évolutions (transformation des formations à la direction, progression de la professionnalisation des chefs, difficultés récurrentes de certaines chorales à recruter un chef…), aucun élément chiffré ne permet d’étayer ces intuitions, de mesurer les évolutions…

Par ailleurs, la disparition d’un grand nombre de Missions Voix et d’Associations départementales (ADDM, ADIAM…) laisse sur la majeure partie du territoire les chœurs amateurs et leurs responsables sans interlocuteurs identifiés. Quels sont aujourd’hui les besoins et les attentes des chœurs, de leurs chef·fes et de leurs responsables ? L’enquête permettra d’en dégager les principaux points.

Le but de cette enquête n’est pas de couvrir tous les sujets. Elle se focalise sur un enjeu particulier : celui de la relation qui se tisse entre le chef et le chœur.

Parmi les enjeux liés à cette enquête, nous chercherons à évaluer comment la professionnalisation de la direction de chœur à progressé depuis les années 2000. Nous nous intéressons à la fois aux formes de cette professionnalisation, à ses conséquences pour les chorales et pour les chefs de chœurs, mais aussi à la place qu’occupent encore les chefs bénévoles dans le milieu choral et à la contribution essentielle de ces amateurs – au sens noble du terme – à la vitalité du milieu choral. Nous chercherons également à identifier les besoins en formation des chefs, qu’ils soient rémunérés ou bénévoles. De même, sur quels sujets les responsables associatifs ont-ils besoin de soutien dans la gestion de la relation avec un chef de chœur ? Plus largement, comment faciliter la rencontre entre chefs et chorales pour garantir la vitalité de cette pratique ?

Quelles suites en attendre ?
L’étude aboutira au premier trimestre 2024 à une présentation nationale réunissant les partenaires et un certain nombre d’interlocuteurs nationaux et territoriaux. Nos structures auront à c(h)oeur de porter les résultats de cette étude et d’en défendre les conclusions auprès des Ministères et des organismes de formation.
Le collectif
Un projet mené par l’Institut Français d’Art Choral (IFAC), les fédérations À Cœur Joie et Confédération Musicale de France, l’INECC Mission Voix Lorraine et le CEPRAVOI / Mission Voix en région Centre-Val de Loire, l’ARPA – Occitanie, la Cité de la Voix – Bourgogne/Franche-Comté et le laboratoire CEREGE de l’Université de Poitiers.

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